Ce que propose le palais Briau ?
Une dolce vita au cœur d’un « palazzo » plus vrai que nature… avec une vue imprenable sur la Loire et sa douceur angevine.
Dans les environs de Varades, le palais Briau domine la Loire et fait face à Saint-Florent-le-Vieil dont l’abbatiale se découpe en silhouette de l’autre côté du fleuve. Perchée sur la colline de la Madeleine, cette folie italianisante, dont la façade à colonnes et pilastres marie la brique et le tuffeau, était à l’abandon depuis une trentaine d’années. En 1995, François et Thérèse Devouge ont décidé de la faire renaître.
Elle avait été bâtie un siècle et demi plus tôt par François Briau. Cet ingénieur avisé s’était enrichi dans la construction des chemins de fer , en France et en Italie, qui lui inspirera cette construction palladienne, copiée d’un « palazzo » de la région de Bologne.
Autrefois, une longue allée reliait directement la gare de Varades au palais, franchissant un petit bras de Loire grâce à un pont emporté depuis par une crue.
Le palais Briau avait été bâti au centre d’une vaste propriété de 630 hectares.Un domaine modèle puisque ses fermes possédaient l’eau courante. Notre ingénieur était adepte des dernières nouveautés techniques. Précurseur en matière d’économie d’énergie , il mit en application dans les communs le principe de la buanderie-fournil et produisait son électricité lui-même… La visite des sous-sols avec la cuisine des domestiques , de la cave et des installations de chauffage, donne une idée de son génie et de son sens pratique.
Cosmopolite et moderne
Le parc a été réduit à 18 hectares. Il est ouvert à la visite et s’étage sur trois niveaux de terrasses reliées par un réseau de souterrains. L’un d’eux conduit vers une orangerie. Un petit circuit d’une heure de marche permet de découvrir temples et fabriques, et même les vestiges d’une forteresse médiévale engloutis par une végétation luxuriante. Vous pouvez également descendre au bord de l’eau où niche une soixantaine de hérons.
Italien pour l’extérieur, le palais est entièrement garni de meubles d’époque Napoléon III. Parfois, il ose même prendre un petit air anglais. Dès l’entrée, les volumes impressionnent, multipliés par un habile jeu de miroirs. La salle à manger est toute entière tendue de cuir de Cordoue.
L’étage n’est pas accessible, il est réservé à la famille. Mais les visiteurs peuvent tout de même s’aventurer dans l’escalier monumental pour en apprécier pleinement les fresques.
Allégories du’un siècle en pleine effervescence, elles rendent hommage aux deux fées modernes qui ensemble se penchèrent sur le berceau de l’ingénieur Briau : l’électricité et le chemin de fer….